vendredi 22 février 2008

Roman photo

Et voici une créa réalisée en cours pour notre plus grand bonheur et amusant. C'est toujours utile les études supérieures...

DA

Encore quelques créa réalisées pendant mes chères études de communication : une pub et une planche de tendance. J'adore ça!


Daniel Jouvance

Ce travai que j ai effectue etait un exercice qui consistait a realiser une page web d un site deja existant, mais en changeant la cible. Dans ce cas-ci, ce sera les hommes! ( euh... normalement le orange est bleu...bizarre...)

Orthokoi

C'était une plaquette que j'ai réalisée pour une orthophoniste lors d un travail scolaire mais dans un cadre professionnel car il y avait une relation avec un client réel.


mardi 12 février 2008

Transformations



Le problème de mal-être est là encore présent, on peut voir ce que la starisation peut amener à faire; on dit que la TV rend beau, à vous de juger...

avant-après suite



Encore les miraxles de Photoshop en action, à voir de près pour le grain de peau ou la lumière...Eblouissez-vous!

Crunnnnch


Voici une des dernières créa réalisées pour un brief Crunch où l'on changeait la cible, en visant les 19-35ans. D'autres visuels ont été réalisés et les moyens média et hors média ont été beaucoup plus développés. Avec 10 millions de budget, c'est sûr qeu c'est plus facile...

डार्क sanctuary





Toutes ces images viennent d'un autre blog tenu par une jeune gothique. C'est un immense appel au secours qui est retranscrit à travers ses écrits et ça nous rappelle du coup, le nombre de suicide qui baisse cependant chez les jeunes de 15 ans mais qui est en augmentation croissante chez les 35-45 ans. On a un reflet direct du malaise de notre société de consommation, mal supportée par certains. On en rit ou on reste pensif mais à coup sûr, pas insensible...

dark sanctuary




mercredi 6 février 2008

Les miracles du maquillage et des retouches Photoshop

On ne sera jamais assez surpris par les possibilités des logiciels additionnées à celles des maquilleurs. On leur dit chapeau mais on se demande maintenant si nos yeux ne nous jouent pas des tours :-)
Je vous laisse juger...

Vous pouvez retrouver en vidéo d'autres transformations avec le détail en tapant "Photoshop" sur dailymotion.com ou encore youtube.com

Petition PeTA

Je vous deconseille de voir la video jusqu'au bout... Le début suffit à voir
l'atrocité de la chose...

Signez la pétition pour arrêter ce massacre !
Il nous faut 500 noms !!! C'est pas la mer à boire...
Attention les images de la vidéo sont terribles...
Nous ne pouvons pas rester insensibles à ces images :

http://www.petatv.com/tvpopup/video.asp?video=fur_farm&Player=wm&speed=_med

Pas d'enfant à proximité, c'est absolument ignoble.
Si vous êtes vous aussi scandalisé par cette vidéo, ajoutez votre nom à la liste
et faites suivre le message.
N'utilisez pas la fonction ' transférer ' afin que le message garde sa forme
originale.
Créez plutôt un nouveau message en utilisant la fonction ' copier/coller ' :
La mise en page sera préservée ( et ça évite les ' >>> ' )
Lorsque la liste contient 500 noms, merci de l'envoyer à l'adresse email
suivante :

PETA2@peta.org

Développement Durable

On ne sait que trop maintenant que l'urgence environnementale est mondiale et de plus en plus forte. Les réserves naturelles disparaissent, les conditions climatiques se modifient plus vite que les scientifiques ne l'avaient prédits, et les progrès pour diminuer nos pollutions, trop lentes à avancer.

Développement Durable


Développement Durable

Marilyn Manson, à frissonner de ... ?


Esotérique ou diabolique? Chacun se pose la question, notamment une certaine strip teaseuse qui doit connaître la réponse...

CV

Compétences

Édition : conception-rédaction ; Marketing, Promotion, Evénementiel, Journalisme (rédactrice en chef de BBlack Magazine ; Le Grand Chalon ; Lyon Mademoiselle ; Agir et Entreprendre), anglais (parlé courant), espagnol (niveau scolaire).

Parcours scolaire

07- 2001
Baccalauréat ES option SES
Année scolaire 01-03
Faculté de droit de Dijon 1ère année DEUG
Année scolaire 04-06
BTS communication en entreprise à l’ISCOM (Lyon)
Année scolaire 06-08,
Master 1 en Chepam (publicité) à l’ISCOM (Lyon et Paris)

Expérience professionnelle

04-06 au 31-08 2007
Stage à l’Office de Tourisme de Saint Raphaël (promo et com) (83)
Missions : événementiel, traduction, RP, promotion, direction, veille

Mai 2007
Mi-temps pour Agir et Entreprendre à la CCI de Lyon (69)
Missions : rédaction des brèves, secrétariat

04-02 au 31-03 2007
Stage à l’Office Européen de Communication de Lyon (69)
Missions : graphisme, traduction, événementiel

01-07 au 31-08 2006
Service communication au Grand Chalon (71)
Missions : journaliste, rédactrice, événementiel, photographie

07-11 au 10-12 2005
Stage en PAO à l’agence de communication Kaméléon à Lyon (69)
Mission : infographie (Photoshop et Illustrator)

18-06 au 26-06 2005
Standardiste au Grand Chalon (71)

09-05 au 17-06 2005
Stage à la communauté d’agglomérations Le Grand Chalon en communication
Missions : rédaction, journalisme, photographie, événementiel

02 2002
Stage au Palais de Justice à Chalon-sur-Saône, tribunal pour enfants (71)

En plus...
Concours Orange (Marque et Crise) ; Concours FFL (cas Diesel) ; Concours DERBHY ; Concours Crunch
Culture professionnelle : développement durable ; les seniors ; le racisme ; la télé-charité
Mémoire : les peoples en tant que marque
PAO (Photoshop, Illustrator, In Design, Publisher, Power Point, Word, Excel)
Photographie (amateur)

Interviews

Voici quelques interviews que j'ai réalisée durant ces trois dernières années. J'ai également collaboré avec d'autres magazines que BBlack, magazine multiculturel gratuit, où j'étais rédactrice en chef. Malheureusement, ce projet a avorté trop vite...
Les titres suivant sont les mag pour lesquels j'ai eu plaisir à collaborer, que ce soit en rédaction, en photographie ou encore en événementiel : Le Grand Chalon ( communauté d'agglomération 71) ; Agir & Entreprendre (CCIL) ; LyonMademoiselle (féminin gratuit).
J'ai également quelques clients en freelance dont je rajoute mes créations au fil des semaines, tel que Pascal.

Un son venu d'Afrique



Malgré de tristes nouvelles, Manuel Wandji a reçu BBlack dans son studio, à la sortie d’une répétition. Quelle chance de rencontrer tout le groupe ! Et c’est avec patience et bonne humeur qu’il a pris le temps de nous répondre…

BBlack : Comment en es-tu arrivé au Djembé ? Ça a toujours été une passion ?

Manuel Wandji : Je suis né à Nancy et à 8 ans, je suis parti au Cameroun. Si pendant 20 ans j’ai vécu autant en Europe qu’en Afrique, c’est en Cameroun que j’ai eu le déclic même si le Djembé est plutôt un instrument d’Afrique de l’Ouest. Mes parents me racontaient qu’enfant, lorsque je voyais passer un défilé militaire, je courais pour voir les musiciens! J’ai toujours été attiré par la musique. Mon premier instrument était une batterie mais ça fait longtemps que je n’en ai plus joué. Et puis, je suis un artiste « touche-à-tout » (rires) ! Je fais de la musique, de la danse, de la production, de la compo, du chant… Je crée, quoi (sourire).

BB : Pour toi, c’est quoi le Djembé ? Est-ce un instrument parmi tant d’autres ?

M.W : Déjà, je l’ai découvert en France. Tu vois, pour moi, la musique et les voyages étaient déjà liés (rires) ! C’est un des rares instruments où tu peux ressentir toutes les vibrations. Tu as trois « frappés » de base : les toniques, les claqués et les basses. Les basses sont les sons qui portent le plus. Au Cameroun, ils communiquaient avant entre villages avec des Nkouls (troncs de bois évidés) et ils pouvaient les entendre sur 10-15 Km ! Et puis, l’Afrique est idéale pour un musicien car la musique est partout ; ce n’est pas comme en France où le bruit dérange ! Ici, la société est trop « intellectuelle », il manque ce côté relâché que l’on trouve dans des pays comme l’Afrique, le Brésil… Idéaux pour la musique et la danse.

BB : Faut-il une qualité particulière pour y arriver ?

M.W : C’est comme tout instrument. Le sens du rythme aide beaucoup (rires) ! Et puis du travail et l’envie de le faire.

BB : Penses-tu qu’il soit plus facile pour un homme de réussir dans ce métier assez fermé ?

M.W : Non, il y a aussi beaucoup de femmes qui jouent, et très bien d’ailleurs. J’ai deux copines qui ont ouvert une école de percu et elles assurent. Peut-être la condition physique joue sur la force du frappé mais les femmes peuvent développer des sons différents… C’est justement ce mariage qui est intéressant.


BB : Comment expliques-tu, que malgré l’effet de mode de la percussion chez les jeunes, ce soit un marché si peu développé par rapport à d’autres styles de musiques ?

M.W : C’est parce que ça n’intéresse pas les grosses boîtes. Maintenant, pour « réussir » dans la chanson, il faut faire Star Ac’, et tu vois, l’effet ne dure pas. Les seules voix féminines actuelles sont du genre Anaïs ou Camille. La musique française ne s’implante pas facilement ailleurs, alors que le Djembé a une personnalité internationale ! Et puis, il y a les opportunités publicitaires. Les concessions sont nécessaires pour que ça marche, mais c’est pas toujours dans le sens de la musique. La musique africaine, par exemple, doit être une vision post-colonialiste pour que ça marche ici. Regarde, le seul album d’Amadou et Mariam qui a marché en France est celui qui c’est le moins bien vendu ailleurs. Seule exception : Premier Gahou, qui a été un peu remixé mais qui est le seul titre à avoir gardé son langage propre et qui ait marché en France, alors qu’il cartonnait depuis longtemps en Afrique !

BB : Quel est ton quotidien ?

M.W : Quand je ne suis pas en tournée, je suis au studio. Je fais les allers-retours entre Besançon, Paris et les Etats-Unis. Paris est super car c’est la capitale de la « World-Music » ! Tu trouves tous genres de musiques et de très bons musiciens. D’ailleurs, la plupart des musiciens avec qui je joue sont parisiens. Mais les temps sont durs car le monde de la musique est en crise à cause des piratages par Internet. Le téléchargement devient carrément un nouveau marché commercial. On « est » notre musique et c’est dur pour un indépendant de s’en sortir. En cas de crise, on est les premiers à « gicler » ! On pensait, il y a 4-5 ans qu’Internet, était une bonne démarche de vente mais on s’est fait avoir ! En Afrique, à une période, on ne pouvait plus trouver un CD original et les gens n’avaient pas le choix; les copies arrivaient par containers entiers d’Asie. On était passé de 100 000 exemplaires vendus à zéro !! Du coup, on a créé un partenariat collectif appelé « Culture Mboa » qui fait avancer la sensibilisation sur le piratage. Il y a 15 présentoirs en Afrique qui proposent nos CD (les originaux !).

BB : Tu as aussi joué avec de grands artistes tels que Tom Jones, Manu Dibongo, Ben Harper…

M.W : Oui (rires). J’ai connu Ben Harper quand je bossais à Canal+. C’était sa première télé française. C’est quelqu’un de timide et on s’est « rencontré » sur la percu ! C’est le seul artiste avec qui j’ai passé plus de 20 minutes à accorder les instruments. Les autres ne se donnent pas la peine… Mais le plus gros de mon public reste quand même en Afrique.

BB : Ton dernier album est plus polyphonique que les trois premiers, plus adapté pour la danse, pourquoi ?

M.W : J’ai rencontré Lionel Bechir qui faisait partie du Techno-Tribal. Il aimait mon travail, mes sons et m’a demandé de bosser avec lui. J’aime créer de nouveaux sons et on n’est pas beaucoup à sortir du « traditionnel » avec le Djembé alors… Et puis c’est génial de mélanger les genres. La musique est faite grâce aux rencontres.

BB : Un petit conseil pour les jeunes qui voudraient se lancer ?

M.W : Se lancer, oser, foncer ! Même si c’est dur.

BB : Tes projets ?

M.W : On est un peu dans le brouillard là encore. On a eu une date annulée et deux bars sur Besançon ont fermé. Notamment un à cause d’une plainte faite par un artiste peintre ! C’est désolant. La France vieillie et se referme, les jeunes ne peuvent plus rien faire. Donc, entre la crise de la musique et les manques d’espaces pour jouer, c’est dur. Entre mes concerts, je vais essayer d’aller le plus possible aux Etats-Unis voir si je ne peux pas monter un autre groupe là-bas… Faire des rencontres encore pour pouvoir continuer…

Bharati, sur la route des Indes…



Après une tournée mondiale d’un an et un succès phénoménal, la comédie musicale Bharati se repose enfin. Plus de 130 artistes avec plus de 700 costumes s’étaient lancés dans l’aventure! Une histoire d’amour avec en fond un aperçu de la richesse de l’Inde. Tout simplement splendide ! Si vous n’avez pas pu le voir, un conseil, jetez-vous sur le DVD dès qu’il sort. Rahul Vohra, le narrateur de l’histoire nous raconte…

BBlack : Quelle est la genèse de la pièce ? Pourquoi l’avoir faite ?

Rahul Vohra : L’idée est venue du producteur (Violon sur le toit,…), israélien vivant en Belgique, qui a voulu faire une comédie musicale sur l’Inde alors qu’il n’y connaissait rien (sourire) ! Il est alors parti là-bas pour s’imprégner de la culture. Cinq ans ont passé entre l’idée et la création, avec ensuite un an et demis de répétition. C’était un travail colossal, Bharati étant la plus grosse production mondiale de comédie musicale du moment! Les castings ont été longs (j’ai été le seul à être « arrivé » par un autre chemin), il y avait de nouvelles chorégraphies, de nouvelles musiques (genre « Bollywood »), plusieurs scénaristes, deux metteurs en scène (un homme et une femme)… qui ont su mettre en scène toute la richesse et les facettes de l’Inde actuelle.

BB : En deux mots, l’histoire de la pièce ?

R . V : Cette pièce est comme le miroir de l’Inde. C’est une histoire d’amour qui met en avant l’Inde contemporaine avec son côté très informatisé, très scientifique… face à l’Inde très ancrée dans ses traditions. Bharati, l’héroïne attachée à la tradition, est amoureuse de Sérata, le jeune homme qui a étudié à l’étranger et qui l’aime aussi. Le père s’oppose à cette union mais finit par céder. C’est une parfaite illustration du genre. C’est un spectacle qui permet de découvrir les racines de l’Inde et ses traditions dans une explosion de couleurs, de musique, d’artistes… C’était un réel plaisir de travailler avec cette équipe et dans ce spectacle (sourire).

BB : Cela illustre la situation actuelle de l’Inde, qui se met actuellement sur le devant de la scène mondiale ?

R . V : Oui, en plus, cela se passe bien en Inde malgré les différentes castes. Et puis, il y a une réelle reconnaissance du public vis-à-vis du pays, en France surtout. Les Français sont beaucoup plus ouverts, plus curieux que certains pays face aux autres cultures. D’ailleurs, de plus en plus de touristes français viennent en Inde, ce n’est pas un hasard. En Inde, il y a beaucoup de cultures, avec des valeurs humaines universelles profondes. Les gens regardent dans vos yeux pour voir votre âme ! (rires) Et ils ont le sens du contact : on considère chez nous l’invité comme un dieu, et c’est pas compris de tous. Même les plus pauvres font passer l’invité avant eux, même en ayant pas grand-chose. L’Inde change, la technique avance de façon extraordinaire. C’est le pays le plus informatisé, le deuxième pays scientifique avec plus d’un milliard de personnes et à ce rythme, dans 40 ans, la face du monde aura changé ! (sourire)

BB : Et sur un plan personnel, tu n’en es pas à tes débuts…

R . V : En effet, je suis metteur en scène, acteur, comédien, directeur artistique… J’ai joué avec plusieurs producteurs français, hollywoodiens, indiens… J’ai aussi beaucoup travaillé avec des artistes traditionnels en Inde, des artisans,… à titre bénévole (loi sur les associations de 1901). J’ai également fais pas mal de séries télés et de films aussi. J’aime faire « une dégustation aux émotions » (rires) ! « Bharati » m’a permis de regrouper tous mes côtés « schizophrènes » (rires) et c’est une des nombreuses choses qui m’a plu.

BB : Un petit message à faire passer ?

R . V : Cachez vos cœurs et vos âmes quand vous venez, car on vous les voler ! (rires)

Des Psy4 pas si fous…


Fatigués mais heureux, les Psy4 de la Rime ressortent d’un concert donné à Lyon. Nous les avons coincés entre deux portes pour vous, où Alonzo et Soprano ont répondu patiemment et avec bonne humeur à nos questions.

BBLACK : Pour votre premier album Bloc party , la chanson « à cœur ouvert » a beaucoup marqué les jeunes ; quelles ont été vos inspirations ?

A: Nos vies, nos vies il y a 6 ans ; maintenant c’est pire (rires) !

B : Trouvez-vous qu’il y a eu des évolutions dans les communautés ?

A & S: Oui, on commence à remarquer des changements, même chez les parents. Je me suis marié avec une métissée italienne, espagnole, française ; avant ils étaient contre car elle n’était pas comorienne. On est totalement pour le métissage, les enfants métis sont magnifiques. Ca prouve qu’il y a une ouverture d’esprit chez les gens.

B : On est parti voir votre site et dans une de vos chansons, vous dites « nos quartiers ne sont pas des cimetières », quel rapprochement pourriez-vous faire avec l’actualité, notamment avec les crises de banlieues en 2005 ?

A : C’est une histoire qui vient de loin. Le malaise social est apparu en premier quand les colons ont débarqué en Afrique.
S : Les jeunes ne savent pas pourquoi ils sont français, ils ne connaissent pas leur histoire. Ils sont perdus alors ils se révoltent. Renaud le disait déjà dans ses chansons. Mais il n‘y a pas que des émigrés dans les quartiers, il y a aussi des Français qui se sentent rejetés par leur société ! La discrimination est partout. A Marseille, on est tous parqués mais on nous fait sentir qu’on est marseillais et ça change tout.

B : Les jeunes veulent vous imiter, pensez-vous que ce soit un « effet de style » dû à la mode comme le dit votre chanson?

S : On dirait maintenant, avec toutes ces émissions de Télé-réalité, qu’être une star, c’est un métier. Le rap, c’est la musique du peuple car il te suffit d’une feuille et d’un stylo, pas besoin de grosses maisons de disque.
A : Il n’y a que là qu’ils se sentent représentés. Aux USA, dans les séries, ils voient des avocats, des policiers… Mais en France, il n’y a que la musique et le sport. Mais ce n’est pas facile, il faut un peu de talent, de la chance et beaucoup de travail. On est les premiers à dire qu’il vaut mieux être à l’école et être conscient de la réalité. Après, si c’est une passion…

B : Beaucoup de vos fans sont anorexiques, vous leur donnez des conseils et de l’espoir à travers vos albums ?

A : On n’est pas parfaits. Au début, on faisait du rap parce que c’était la mode ; maintenant c’est pour devenir meilleur dans la vie. Les chansons sont nos confessions, ça nous sert de thérapie.
S : Les jeunes ne se sentent pas seuls en nous écoutant, ils se reconnaissent dans nos textes. On partage nos douleurs, nos galères… Nos chansons leur donnent plus d’espoir car on les soutient.

B : Votre rencontre avec Ana Torroja, la chanteuse de Mécano ?

A & S : Au début, c’était la galère car on n’était pas connu. On avait entendu un jour le refrain de « Hijo de la luna » et ça nous a fait penser à notre enfance et à celle qu’a un enfant de quartier : il rentre de l’école, les parents se disputent à la maison et le gosse va traîner dans son quartier jusqu’à tard le soir, et du coup, le lendemain il dort en classe… C’est un cercle vicieux. A 25 ans, il s’ennuie et alors il fait des bêtises ; et à 35, ils deviennent fous car ils ne peuvent pas assumer leur famille. On a trouvé que le refrain de la chanson était une bonne métaphore. En plus, Comores veut dire lune.

B : Que pensez-vous des femmes comme Diam’s qui réussissent dans la musique, surtout le rap ?

S : C’est bien, on est content. C’est difficile pour elles car le rap est un milieu de machos ! Il y a même des frères qui veulent pas lâcher leur sœur et qu’ils les suivent partout jusque sur scène ! On le fait peut-être mal mais c’est vrai qu’on voit ça comme une protection. Mais ça change, déjà par la position de la femme dans la société. Le métissage n’est pas seulement dans la couleur.
A : Les femmes ressentent nos textes autrement. C’est enrichissant et on est super content de ça.

B : Pourtant, dans une de vos chansons, on a l’impression que vous ne la respectez pas…

A : Non, pour nous, la Mama est sacrée. La femme aussi. On se trompe souvent de guerre ; ceux qui les insultent, c’est souvent pour se la péter face à leurs potes.

B : Vous dites « la femme est la pire arnaque de l’homme »…

A : Ca, ce sont des histoires perso, c’est pour ça. Mais on est loin de tout ça maintenant, on est marié.

B : qu’est-ce qu’il faudrait pour vous séduire si vous n’étiez pas marié ?

A & S : Le respect. Dans les deux sens. On va pas taper le premier mec qui mate notre femme, même si ça démange ! Et pour que ça dure, le moins de mensonge possible et les enfants, car c’est deux personnes en une seule, c’est beau.

B : On vous voit pas trop sur les gros concerts…

A : C’est dû au système de la musique. Il y a de grosses maisons de disque qui ont le pouvoir médiatique. Nous, on est indépendant alors on fait tous les concerts, même les petits. On a un public très mixte, ça dépend des villes. On fait comme nos albums, à l’instinct !

B : Des projets ?

A & S : Single, concerts, un 3ème album et des albums solos. Mais c’est dur de laisser sa famille. Dans l’histoire, ce sont elles les guerrières…

Jean-Luc Petit derrière l’objectif

BBlack a rencontré Jean-Luc Petit pour vous, photographe depuis près de 18 ans, entre deux verres. Il arrive souriant, détendu, avec cette légèreté propre aux artistes. Toujours très agréable de parler avec un bel homme…

Bblack : Comment en es-tu arrivé à la photo et quel a été ton parcours depuis ?

Jean-Luc Petit : Jusqu’à tard, je ne savais pas ce que je voulais faire. C’était comme tous les jeunes, selon l’inspiration du moment. L’une des choses qui m’ait poursuivit, c’était que j’étais un passionné de sport, notamment de rugby. Et mes parents m’emmenaient au cinéma, et là aussi, les images me faisaient rêver et voyager. Vers 11-12 ans, je tenais des cahiers avec les résultats des matchs de rugby et j’y collais des images. Puis en grandissant, je suis devenu journaliste sportif mais je préférais déjà la photo à l’écriture. Du coup, je me suis fais viré car je n’en faisais qu’à ma tête (rires), mais ça c’est une constante ! (rires).
Alors j’ai fais ce que j’avais vraiment envie de faire. Mon premier reportage s’est déroulé en Afrique, l’aventure me tentait. Et du coup, c’est comme ça que j’ai obtenu mon premier contrat avec une grosse agence, Citapresse. Un an après, une autre grosse agence, Gama, a créé un département sport / aventure. Du coup, je les ait rejoins pour constituer une équipe de journalistes où on était cinq. Ca a été 6 ans très mouvementés ! (sourires)

BB : Tu as travaillé et tu travailles encore pour de grands magazines. Lesquels ?

JLP : Le Figaro, Point de Vue, Paris Match, VSD, beaucoup de journaux spécialisés dans le sport, dans l’international … Je suis toujours en accord avec Gama, et avec mon agent, en fait, on monte nos dossiers, on le vend et puis c’est diffusé en national et à l’international. Mais je travaille aussi pour de plus petites boîtes ou pour des bouquins. De toute façon, quand j fais un sujet, c’est pas pour l’argent, c’est parce que j’aime le contact avec les gens.

BB : Et tu travailles sur quel type d’appareil ?

JLP : Pour le numérique, c’est Canon. Ils sont un peu plus en avance que Nikon, par exemple, même si c’est presque équivalent. Pour l’argentique, j’ai gardé mes vieux boîtiers Laika.

BB : Quels sont tes meilleurs souvenirs et ta meilleure photo ?

JLP : Difficile de choisir. De plus, j’aime faire les photos mais pas les voir, ça m’ennuie presque. Je peux mettre 2 mois pour en choisir une ! Je n’aime pas non plus les expos sauf si elles ont un intérêt particulier comme un cadre ou un format spécial…J’ai fais aussi beaucoup de photos « anecdotiques » mais ce n’est pas ça qui me touche. J’aime l’esthétisme, les choses belles à photographier. Mais quand je dis « belle », je veux dire un sujet qui exprime quelque chose, peu importe l’âge ou l’apparence ! Il faut qu’il y ait un jeu de séduction. J’aime aussi particulièrement aller dans les pays où il se passe des choses terribles, comme la Colombie par exemple, et montrer qu’il y a aussi des choses magnifiques à voir…

BB : Et ton pire souvenir ?

JLP : Là aussi, difficile. En général, un reportage ne se passe jamais comme prévu, même si t’as tout préparé à fond ! Tout peut se produire ! Mais c’est justement ce qui donne les petits coups d’adrénaline. Et puis, quand je pars, j’ai ma « check-list » en tête et je vis que pour ça quand je suis dedans. Cela dit, je ne suis pas inconscient non plus quand je vais dans un pays dangereux car sinon, tu peux y rester. Et puis, il vaut mieux partir à deux, c’est plus agréable ; en cas de soucis, tu as aussi quelqu’un sur qui compter. Une fois, pendant que j’étais en reportage au Komodo (j’étais jeune et je faisais pas forcément attention), j’ai été pris d’une crise de palu cérébral, et j’ai bien failli mourir ! Il m’a fallu presque 2 mois pour m’en remettre.
Ca me rappelle la Colombie et ses quartiers difficiles, ou encore lorsque je devais accompagner avec mon éditeur Ingrid Betancourt le jour où elle sait fait enlevée.Nous avons eu un bon instinct ce jour-là !

BB : Comment fais-tu pour rester en contact avec ta famille quand tu pars ?

JLP : Ca a bien changé ! Avant, c’était un coup de fil quand on pouvait, comme en Afrique où c’était toutes les trois semaines. Et puis, ça coûtait cher. Mais on avait plus l’impression d’être un grand voyageur car on restait dans son voyage sans vraiment pouvoir en sortir. Tu avais plus l’impression de faire quelque chose de particulier. Maintenant, c’est comme si tu étais chez toi ! (rires) Avec le portable, on peut te joindre pratiquement partout. Ca enlève un peu la magie, t’as plus rien à raconter à ton retour ! (rires)

BB : Comment te voient tes deux filles ?

JPL : Je ne sais pas ! Petites, elles adoraient regarder mes photos et être dans le studio. Maintenant qu’elles ont 12 et 15 ans, je crois qu’elles commencent à se rendre plus compte de ce que je fais. Mais ça ne les impressionne pas ! (rires)

BB : Des projets ?

JPL : Je dois partir pour un reportage au Portugal, après on verra bien…

Les cheveux dans le vent...


Ceci est une carte de visite réalisée pour un coiffeur de St Tropez, Pascal, qui coiffe tous les VIP. La première a été l'heureuse élue! Petite précision: la couleur est normalement dorée! Je n'arrive décidement pas à publier avec les bonnes couleurs. Grrrr!